samedi 16 juin 2012

Crise du Livre en Grèce

Une fois n'est pas coutume. Je vous invite à lire l'excellent article, paru dans le Monde des Livres d'hier,  signé de Florence Noiville, envoyée spéciale à la Foire du Livre de Thessalonique. Vous le trouverez en cliquant ici

"Au tout début, j'avais l'illusion que la crise pourrait être bénéfique pour freiner le consumérisme imbécile, cette tyrannie du "life style".... toutes ces fausses blondes stridulant à la télévision. On pourrait revenir à l'essentiel, retrouver le goût de l'amitié, des choses simples. Mais ce n'est pas vrai, ce n'est jamais vrai. La crise est une dévastation à large échelle, elle vide les âmes comme les portefeuilles, les gens sont plus confus et agressifs. Personne n'écoute personne".

                                                                            Ersi Sotiropoulos


Née en 1953 à Patras, Ersi Sotiropoulos vit actuellement à Athènes. Elle écrit des romans, des nouvelles, de la poésie et son roman "Zigzags dans les orangers", lui a valu, en 2000, le prix d'Etat et le prix de la revue Diavazo.  Sa traduction a été publiée en 2003 chez Maurice Nadeau.

"Dompter la bête" est un livre que je n'ai pas encore lu, mais que je compte bien acquérir au plus vite. Je vous en reparlerai donc plus tard.

2 commentaires:

  1. C'est vraie ce qu'elle dit,Amartia. "les gens sont plus confus et agressifs. Personne n'écoute personne".symptome du desespoir peut-être

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  2. Bouleversant et ô combien vrai ce qu'elle écrit, Amartia.
    Je crois que la crise renforce les stéréotypes consuméristes, et la lecture n'en fait, hélas, pas (ou plus...) partie...

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